Comprendre ce qu'est la Fast Fashion

L’idée de la fast fashion est de produire rapidement, fréquemment et à bas prix des micro-tendances. De cette façon, on ne produit plus uniquement des collections printemps/été et automne/hiver, les nouveautés arrivent tous les mois voire toutes les semaines.

C’est aberrant…

Car il faut cependant bien comprendre, que derrière cette habitude de consommation ( Toujours plus ! Toujours plus vite ! ), se cache un bilan écologique et humain catastrophique.  

De fait, derrière la compétitivité qu’implique un tel mode de consommation, les marques de vêtements traditionnelles ont recours à des moyens de productions plus que douteux.

Et cela ne fait qu'empirer ! 

Traditionnellement, l’industrie de la mode produisait deux collections par an : la collection estivale et la collection hivernale. Cependant, depuis le début des années 2000, la mode rapide et jetable est en plein essor. A l’heure actuelle, 100 milliards de vêtements sont produits par an, soit 60 % de plus qu’il y a quinze ans !! 

Voici quelques chiffres édifiants : 

Crédit : OxamFrance

Vous remarquerez que ZARA  “ produit chaque année 12 000 nouveaux produits, à un rythme hallucinant d’une nouvelle collection tous les 15 jours “. 

En soit, prendre conscience de l’envergure du problème de la Fast Fashion est très simple. C’est un problème arithmétique.

Quand on connaît les ressources ( matières premières ), et moyens ( procédé de transformation industrielle ) qu’implique la création d’un vêtement, et qu’on multiplie le tout par le nombre de vêtements produits chaque année ( environ 100 milliards ), le bilan énergétique/écologique fait froid dans le dos…

Mais prenons un exemple, le jean.

La confection d’un jean implique l’utilisation de 700 à 10 000 L d’eau. Soit 285 douches.

Cette utilisation massive, est bien sûr à retranscrire sur l'ensemble de la chaîne de production, de l’eau nécessaire pour cultiver les plantations de matières premières, à son utilisation pour obtenir un effet “ délavé “ sur le jean. 

Mais je vous laisse donc imaginer la consommation totale d’eau, quand on multiplie ce chiffre par le nombre de jean déjà créés, en cours de création, et qui seront créés dans le futur. 

Et le jean n’est qu’un des nombreux vêtements qui nécessite autant d’eau dans sa fabrication.

Si vous deviez retenir quelques chiffres utiles sur cette partie  :

Si l’on en croit les constats du rapport « La mode sans dessus dessous » de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) sur l’impact de la mode, de l’industrie textile, sur l’environnement sont explicites :

• 100 milliards de vêtements par an sont vendus dans le monde.

• l’industrie textile est le troisième secteur le plus consommateur d’eau dans le monde après la culture du blé et du riz. La production de textile utilise 4% de l’eau potable disponible dans le monde.

• 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre sont émis chaque année par le secteur du textile, soit 2% des émissions de gaz à effet de serre mondiaux.

Comment lutter contre la FAST FASHION ?

• Il est primordial de se “ connecter “ de nouveau à ses vêtements.

Cela peut paraître étrange, mais il faudrait littéralement respecter ses vêtements. Ils ont d’abord une fonction pratique, puisqu’ils nous protègent des intempéries.  Mais aussi “ sociale “. C’est avec eux que nous passons de bons moments. Une belle pièce, un vêtement bien coupé, ne vous a-t- il jamais fait sentir plus confiant ?

• Privilégier la qualité. La qualité c’est souvent cher, mais ça dure. Et toujours dans l’optique de se connecter à ses affaires, avoir des vêtements de bonne qualité vous obligera à en prendre soin, et éviter de jeter à tout va vos fringues.

• Assumer son style. Et oui, si l’on assume son style, on n’est plus constamment à la recherche de nouvelles pièces. Il suffit de quelques fringues de bonne qualité et qui correspondent à notre style pour que le tour soit joué ! C’est un véritable travail d’introspection.

• Se renseigner sur les marques qui produisent à la demande, et prône la slow fashion. Produire à la demande, c’est éviter de gâcher des ressources pour produire un vêtement qui ne trouvera pas de demande. Cela oblige notamment les marques qui s’y engagent à coller réellement au attentes des consommateurs. Et d’entrer dans une logique déjà plus réfléchie de production.

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Comment ? Pourquoi ?

Human Move c'est :

- une marque de vêtements éco-responsable Française ;

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- des vêtements confectionnés à partir de matières naturelles 100% organiques, ou industrielles recyclées ;

- des vêtements produits à la demande pour éviter le gâchis textile ;

- des vêtements labellisés OEKO-TEX ( sans produits chimiques nocifs pour la peau ), GOTS ( garantissant un minimum de matières écologiques dans la confection du produit ), VEGAN ( sans matières d’origine animale ) ;

- enfin, la marque la plus abordable du marché, parce que l’on peut s’engager avec toutes les bourses !